Miroir, mon beau miroir

intros10Introspection by Giulia Marangoni

Il y a une semaine, nous avons eu la grande idée d’installer un beau miroir dans la salle de bain. Se voir tous les jours en sortant de la douche, c’est comment dire, toute une affaire ! J’ai développé depuis une technique d’enroulage de la serviette assez révolutionnaire qui évite la durée de contact visuel entre mon corps et ce miroir…. 

Parce qu’il faut bien le dire, se retrouver nue face à un miroir, c’est inconfortable. En tout cas pour moi ça l’est. big time. Voir avec autant de clarté mes imperfections, mes formes pas si voluptueuses que ça, et tout ce que je cache frénétiquement sous des vêtements trop larges et sans forme, c’est confrontant. Alors bien sur bizarrement cela arrive justement une semaine après avoir fait une séance d’hypnose sur le thème : « comment puis-je reconnecter avec mon corps et prendre soin de moi ». La vie est bizarrement bien faite non ?  😉

Cet épisode avec mon miroir m’a fait réalisé que je ne peux plus me cacher désormais. Je dois affronter ce que je suis en dedans et en dehors. Je pourrais passer mon temps à râler sur ce reflet qui me dérange., c’est d’ailleurs ce que je fais depuis des années. Et je pourrais aussi décider d’enlever la serviette et regarder ce qui me gène vraiment. Apprendre à aimer ce que je vois et changer si je n’y parviens pas.

Avez-vous remarqué que c’est ce qui se passe pour beaucoup d’entre nous actuellement ? Les voiles tombent … Nous sommes confrontés d’une manière ou d’une autre à nos miroirs … qu’ils soient réels comme le mien ou symboliques. Ce qui vient nous chercher, nos conflits, nos colères, nos angoisses, nos doutes, nos réactions. Chaque expérience vient nous dévoiler une partie de nous. Chaque personne autour de nous est un miroir, surtout les plus irritants. Chaque expérience douloureuse ou non est un miroir.

C’était déjà le cas avant … aujourd’hui c’est encore plus évident. C’est une question de vibration. Je ne vais pas rentrer trop dans les détails, mais nos taux vibratoires augmentent, donc nos prises de conscience se font plus rapidement … (pour résumer)

Si une personne nous tape sur les nerfs, si une situation devient juste plus vivable, si au contraire vous vivez un truc hallucinant et surprenant, prenez le temps d’observer ce que cela manifeste en vous, ce que cela révèle de vous. Nous ne pouvons plus nous cacher, nous devons faire face à notre propre nature, à ce que nous sommes là, tout au fond de nous.

C’est parfois hyper douloureux car nous résistons et persistons à croire que c’est la faute du miroir. Le miroir, qu’il soit votre boss grincheux, votre terrible ex, votre prof rabat joie, que ce soit votre job,  vos difficultés, vos émotions, le miroir n’est rien d’autre qu’un miroir. Il joue son rôle de miroir. Vous aurez beau le blâmer autant que vous voudrez, ça ne changera rien à la situation.

Ce qui peut changer, c’est notre perception. En regardant la miroir, ce que vous regardez, vous le voyez avec votre filtre. Moi je vois une femme grosse et moche, mon fils de 4 ans va voir une maman avec ses gros tétés et ça va le faire rire, mon mari lui, y verra une belle femme parce que l’amour est aveugle ou presque … mon chat, lui s’en fout !

Ce qui peut changer aussi c’est notre façon de pensée et nos actions. Avant j’évitais le miroir, je me voilais la face sur ce corps que je délaisse. Aujourd’hui, je n’ai pas le choix que de me prendre en pleine face cette maltraitance que je me fais subir. Alors, je fais quoi ?  Bien perso, j’ai pris RV avec une coach santé.

Et vous, vous faites quoi devant vos miroirs ? devant ces situations qui deviennent invivables ? devant ces gens qui vous maltraitent, devant vos peurs, devant vos colères, devant ces inévitables vérités ?

Nous avons tous la responsabilité de continuer à fuir nos miroirs, de résister au changement … et nous avons aussi le choix de nous regarder bien en face. D’accepter la réalité telle qu’elle est. ou de la changer si cela ne nous convient plus.

Nous sommes les créateurs de nos reflets et de nos vies.

Aujourd’hui, c’est à nous de choisir ce que l’on veut y voir.


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